• Le Faiseur

    texte Honoré de Balzac
    mise en scène Emmanuel Demarcy-Mota

    Mercadet est un faiseur : il joue avec l'argent et les placements, spécule, vend, achète, revend, bluffe, s'enivre d'une société où tout est possible à qui sait jongler avec la monnaie. Mais le voilà dans une mauvaise passe.

    Ruiné jusqu’à l’os et pourchassé par ses créanciers, il va livrer sous nos yeux un combat retors et héroïque pour se refaire et, finalement, « rembourser ses dettes sans débourser un sou ». Une vertigineuse comédie sur l’argent menée tambour battant par la troupe du Théâtre de la Ville.

    Du grand art mis en scène par Demarcy-Mota avec une douzaine d’excellents comédiens en équilibre sur un plateau aussi mouvant que les cours de la bourse. Une danse au-dessus du vide d’une incroyable vitalité qui nous fait découvrir un Balzac comme toujours creusant au cœur du réel, et cette fois impitoyablement drôle. Une pièce furieusement contemporaine.

     

    Théâtre
    Grande salle numérotée | 1H45
    • jeu. 15 oct. 15 : 19h30
    • ven. 16 oct. 15 : 20h30
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    Distribution

     

    avec Serge Maggiani, Valérie Dashwood, Sandra Faure, Jauris Casanova, Philippe Demarle, Stéphane Krähenbühl, Sarah Karbasnikoff, Gérald Maillet, Charles-Roger Bour, Walter N’Guyen, Pascal Vuillemot, Gaëlle Guillou, Céline Carrère
    assistanat mise en scène Christophe Lemaire
    scénographie et lumière Yves Collet
    musique Jefferson Lembeye
    costumes Corinne Baudelot
    maquillages Catherine Nicolas
    accessoires Clémentine Aguettant
    collaboration artistique François Regnault
    production Théâtre de la Ville–Paris / © J.-L. Fernandez

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    La presse

     

    "Une pièce phosphorescente. A suivre les manoeuvres de son héros, Mercadet, on croit suivre celles d'un affairiste d'aujourd'hui. Serge Maggiani le joue d'une très belle manière. Son cynisme lunaire teinte la férocité de Balzac d'un spleen qui s'accorde avec la mise en scène d'Emmanuel Demarcy-Mota et de sa bonne troupe d'acteurs."
    Le Monde 

    "On est saisi par la modernité visionnaire du texte. Emmanuel Demarcy-Mota se réfère pour cette apologie de l'infini théâtre de nos vies à toute la tradition. Et sa troupe suit avec allégresse, pétillante de vie et de mouvement. Ils font Théâtre de tout."
    Télérama 

    "Du rythme. De la verve à pleins jets. Des impromptus musicaux qui déboulent joyeusement sans prévenir. C'est enlevé, cruel, hilarant - on ne savait pas que Balzac pouvait se montrer si drôle."
    Le Canard enchaîné 

    "Demarcy-Mota travaille ici avec sa troupe d’excellence. Balzac est à Broadway mais n’a rien perdu de sa férocité et de son ironie ravageuse. A voir d’urgence !"
    Le Figaro  

    "C’est joué avec une sorte de joie mauvaise bénéfique, dans un climat de vitesse nerveuse au rythme des cours de la Bourse. (…) Serge Maggiani dessine en finesse et rouerie un Mercadet à s’en lécher les doigts de gourmandise."
    L’Humanité  

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