Fatoumata Diawara
L’auteure-compositrice-interprète malienne revient sur scène, plus libre que jamais.
Des dreadlocks comme emblème spirituel, une tenue empruntant aux styles massaïs et zoulous, un chant digne héritier de la tradition du wassoulou au Mali: Fatoumata Diawara défend avec ferveur son africanité. Ce qui ne l’empêche pas de cultiver les chemins de l’expérimentation au contact des inspirations folk, soul ou pop. Après Fatou, album intime où elle évoquait ses blessures d’enfance, Fenfo est le fruit d’une harmonie retrouvée. Sur le disque, l’artiste invite Matthieu Chedid (après leur collaboration sur Lamomali), le violoncelliste Vincent Segal, et pose ses accords de guitare sur des percussions africaines et les sonorités ancestrales d’une kora. Avec force et douceur, celle qui crevait l’écran dans le film Timbuktu nous rappelle, par sa présence scénique solaire, que la chanson reste son plus grand amour.