• Malik le Magnifik

    texte et mise en scène Abdelwaheb Sefsaf

    Un récit poignant sur une quête de soi, une quête d’amour et de vérité. Un récit d’enfant né sous X, prénommé Malik, qui va se protéger du bruit du monde par les grappes de notes jouées au violon, instrument comme offert par la mer, afin de remonter le fil du temps.

    Malik, recueilli par une famille de pêcheurs, grandit sur une île bretonne au milieu du crachin et des marées. Il y a de la houle, de l’amour et des questions sans réponse. Il y a un adulte empli de pudeur qui nous conte son histoire parce que le partage révèle des secrets, libère et ouvre le champ des possibles. Malik joue et joue encore, et les notes s’enroulent à la voix délicieuse et enfantine de la comédienne Stéphanie Schwartzbrod qui console et accueille les chagrins. Alors, les sourires et le « bleu-soleil » nous offrent de nous réconcilier avec l’adulte que nous serons un jour, on peut
    grandir et oser regarder la vie à venir droit dans les yeux. Rêver est permis, être aimé aussi, toujours. À nous de jouer !

    Abdelwaheb Sefsaf, directeur du Théâtre de Sartrouville, choisit de raconter cette histoire à un jeune public pour la première fois. Mêlant musique, chant, théâtre dans un décor lumineux non dénué de malice, il use de son goût du récit et de sa passion de la musique pour nous offrir un spectacle intime et généreux à hauteur d’enfant.

    Production
    Musique Théâtre | Pass Tribu
    Dès 8 ans |
    Petite salle | 45 min
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    Distribution

     

    avec Malik Richeux et Stéphanie Schwartzbrod
    musique Georges Baux, Malik Richeux
    scénographie Souad Sefsaf
    régie générale (en alternance)Pascal Ghilione et Antonin Lafond-Lethenet

    production Théâtre de Sartrouville et des Yvelines–CDN, spectacle créé dans le cadre du
    festival Odyssées en Yvelines 2024
    photos © Simon Gosselin

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    La presse

     

    Voilà un conte extraordinaire, plein de surprises, douleurs et joies, qui chemine depuis l’inconnu d’un abandon jusqu’au lien fort et complexe de l’adoption, jusqu’à la découverte d’un violon pêché dans la mer qui se fait libérateur autant que consolateur. Le plus extraordinaire sans doute, c’est que dans cette histoire tout est vrai à part la pêche miraculeuse. Le héros s’appelle donc bien Malik, né sous X dans un bidonville de Nanterre. (…) La partition ciselée célèbre le pouvoir de création de l’homme, sa capacité à se construire malgré les béances d’un passé douloureux. Certains arbres très beaux n’ont besoin que de peu de racines…
    Agnès Santi, La Terrasse

    Stéphanie Schwartzbrod est une fée marine atemporelle, merveilleuse de sa simple présence scénique, souriante et à l’écoute de l’élément aquatique comme de l’éternel enfant qui l’interroge. Elle incarne la vie féminine, la Mère comme la Mer, fée magique ou sirène, porteuse de bonheur.
    Le dialogue entre les deux protagonistes se fait patient, attentif et empreint de délicatesse affective, comme escaladant le petit escalier qui mène au grand large panoramique de l’univers.
    Malik Richeux, d’un morceau de musique de violon à l’autre, emporte le public dans sa barque singulière et solide, narrant son histoire, faisant un récit à la fois simple et élaboré, n’en finissant pas d’interroger l’indécidable et l’inénarrable. Pourquoi l’abandon d’une mère qu’il aimera, en dépit de tout ? Pourquoi ses parents adoptifs n’ont-ils pas dit « toute la vérité » ? Des parents aimés auxquels le fils reste inextricablement attaché, eux qui lui ont ouvert le vaste monde, autrement.
    Sobriété et émotion, le comédien ne quitte jamais des yeux le public à l’écoute, auquel il s’adresse. Un spectacle poignant et bouleversant – baume réparateur –, à travers le récit d’une peine profondément éprouvée, coexistant enfin avec la reconnaissance jubilatoire d’être-là au monde.
    Véronique Hotte, Hottello

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