Calek
Charles Berling s’empare d’un texte brûlant, incontournable de notre mémoire collective. Un théâtre nécessaire, puissant et hautement sensible.
Calek Perechodnik, juif polonais, est ingénieur agronome. Après des études en France, il rentre en Pologne en 1937 et épouse Anna, avec qui il a une petite fille. Quelque temps après, ils déménagent dans le ghetto de Varsovie. Puis vient août 1942.
Charles Berling adapte et met en scène un texte majeur, qui raconte le sort d’une famille pendant l’occupation allemande, et le combat d’un homme qui puise la force de supporter la perte et la destruction. Survivant poussé par la nécessité impérieuse de témoigner, l’auteur a couché sur le papier les heures sombres de l’oppression, la vie dans le ghetto et les moments dramatiques qui ont précédé la déportation de ses habitants. Que puis-je écrire ? C’est la question lancinante qui traverse son journal, un texte fulgurant d’une quinzaine de pages où la description du quotidien se mêle au récit de l’insoutenable. Des mots écrits au présent qui nous parviennent, encore brûlants et chargés de la certitude que les feux du racisme et de l’intolérance ne sont jamais complètement éteints.