White Dog

d’après Romain Gary
conception Camille Trouvé, Brice Berthoud

Les Anges au plafond réunissent jeux de lumière, projections, et bouleversantes marionnettes de papier pour réécrire ce poignant récit.

L’intrigue se déroule dans l’Amérique des années 60. Martin Luther King vient d’être assassiné et la communauté noire lutte sans relâche pour la défense de ses droits civiques. C’est dans ce contexte violent que le couple Romain Gary et Jean Seberg recueille un chien abandonné, Batka. L’animal, d’apparence si douce et affectueuse, n’est pourtant pas un chien ordinaire. Autobiographique aux sonorités jazz afroaméricaines, White Dog nous invite à réfléchir à la question de la violence dans nos sociétés. Comment réapprendre l’humanité ?

Marionnettes Théâtre
Dès 12 ans |
Partenariat avec le Théâtre Paul-Eluard > Bezons | 1h35 | Réservé aux Pass
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Distribution

 

avec Brice Berthoud, Arnaud Biscay en alternance avec Guilhem Flouzat, Yvan Bernardet et Tadié Tuéné
mise en scène Camille Trouvé
dramaturgie Saskia Berthod
marionnettes Camille Trouvé, Amélie Madeline et Emmanuelle Lhermie
scénographie Brice Berthoud
musique Arnaud Biscay
et Emmanuel Trouvé
son Antoine Garry
image Marie Girardin
et Jonas Coutancier
lumière Nicolas Lamatière
costume Séverine Thiébault
mécanismes Magali Rousseau

production CDN de Normandie-Rouen – Les Anges au Plafond / coproduction MCB° – Scène nationale de Bourges, Le Bateau Feu – Scène nationale de Dunkerque, La Maison des Arts du Léman – Scène conventionnée de Thonon-les-Bains, Le Tangram – Scène nationale Evreux Louviers, Culture Commune – Scène nationale du Bassin minier du Pas de Calais et Théâtre 71 – Scène nationale de Malakoff / soutien ARCARDI Ile-de-France, de la SPEDIDAM et de l’ADAMI
© Vincent Muteau

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La presse

 

« Après R.A.G.E. (2015), Les Anges au Plafond évoquent un autre pan de la vie de Romain Gary. Dans l’Amérique des années 60, l’écrivain recueille, avec son épouse, Jean Seberg, un berger allemand. Batka se révèle un « chien blanc », dressé à tuer les Noirs. Convaincu qu’un animal, au même titre que les hommes, ne naît pas raciste, le couple tente de le rééduquer. Dans une scénographie en papier (le matériau de prédilection de la compagnie), mouvante, renforcée par la mise en scène ciselée et inventive de Camille Trouvé, Brice Berthoud incarne avec brio l’écrivain enfermé dans un dilemme entre « l’amour des chiens et l’horreur de la chiennerie ». Le comédien-marionnettiste utilise différentes techniques (théâtre de papier, ombres, pop-up), ainsi que des images puisées dans les archives de la lutte pour les droits civiques, afin de donner plus d’acuité encore à ce tourbillon d’émotions, stimulé par la batterie trépidante d’Arnaud Biscay. » Télérama

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