L’équipe vous accueille avant la représentation pour partager un thé (ou un café, il y en a pour tous les goûts). Assistez au spectacle et retrouvez-nous à la sortie pour un échange privilégié en toute simplicité.
L’autrice et metteuse en scène Anna Nozière compose un oratorio trépidant, soulevant avec humour et poésie le tabou de notre société autour du deuil. Elle invente un monde fantastique où êtres vivants et morts se côtoient.
Moustafa perd son papa. Pamela a perdu son chien. Entouré·es par la joyeuse bande de CM2, les deux élèves vont organiser une fête pour leurs morts. Pourquoi le deuil serait-il uniquement synonyme de tristesse, de peur et de silence ? Les enfants l’ont bien compris : il suffit d’un brin d’audace pour tisser des liens nouveaux avec nos disparu·es. « Si tu aimes tes morts, viens avec nous ! » clament les élèves à qui veut l’entendre, emboîtant le pas à la petite Françou, qui sait comment on va de l’autre côté. Dans cette histoire rythmée et haletante, la directrice et les parents d’élèves partent en sucette, quand les mort·es s’amusent à se transformer en courants d’air. Dans un dispositif scénique original et ingénieux, la metteuse en scène joue de la vidéo, des objets et de l’adresse directe au public. Deux comédiennes mènent tambour battant cette extraordinaire épopée, dans laquelle s’entremêlent les voix des enfants, la musique baroque et la pop anglaise, le chagrin et la joie. Dans la cour de récré, on ne parle plus que de la mort. Tout le monde s’en mêle et c’est tant mieux ! Récompensé par de nombreux prix, Oiseau s’adresse avec humour et profondeur à l’intelligence des enfants. Un spectacle qui bouscule nos idées préconçues, dans un grand élan de vie, de drôlerie et de liberté. À partager entre générations.
Dans le but d’améliorer notre service de restauration, nous sommes heureux et heureuses de vous proposer un nouveau système de réservation en ligne pour vos repas du soir !
Afin de faciliter la commande et d’éviter les longues files d’attente pour la soirée du vendredi 31 janvier à partir de 19h
Découvrez nos trois formules au choix :
Nos formules :
- Formule 1 : Entrée + Plat + Dessert + Boisson – 18€
- Formule 2 : Plat + Dessert + Boisson – 15€
- Formule 3 : Entrée + Plat + Boisson – 15€
Tous nos plats sont faits maison et entièrement végétariens, pour une expérience saine et savoureuse.
Le menu :
- Entrée : Soupe de légumes
- Plat : Dahl de lentilles
- Dessert : Gâteau au chocolat
- Boisson : Choix entre alcool ou soft
Comment réserver ?
Pour réserver votre repas, cliquez sur le bouton ci-dessous et sélectionnez la formule de votre choix : Réserver mon repas
Nous vous remercions pour votre confiance et avons hâte de vous régaler lors de votre prochaine visite !
avec
Akram BELKAÏD, auteur, journaliste et rédacteur en chef du Monde Diplomatique
Raphaëlle BRUYAS, réalisatrice de fictions et de documentaires
Marina DA SILVA, critique théâtrale, journaliste à l’Humanité et au Monde Diplomatique
Benoît TRÉPIED, anthropologue, spécialiste de la Nouvelle-Calédonie, chargé de recherche au CNRS et membre de l’IRIS (EHESS)
Dorothée TROMPARENT, productrice et réalisatrice installée en Nouvelle-Calédonie depuis 2007. Elle y réalise des documentaires sur l’histoire, l’identité et la culture
Abdelwaheb SEFSAF, directeur du CDN, metteur en scène et auteur de Kaldûn
Kuanene WEA, Pasteur de l’Église protestante de Kanaky – Nouvelle-Calédonie et président du Mouvement kanak en France (MKF)
À l’intersection de l’Histoire et des mémoires, cette table ronde propose de revenir sur un épisode méconnu : les déportations des insurgé·e·s algérien·ne·s et des communard·e·s vers la Nouvelle-Calédonie, déjà agitée par les révoltes anticolonialistes kanak, ainsi que leurs répercussions humaines, culturelles et politiques.
Cette soirée sera l’occasion d’éclairer ces récits oubliés, mais aussi de mettre en lumière les résistances qui les traversent et leurs échos contemporains.
Ensemble, nos invité·e·s exploreront ces trajectoires qui relient l’Afrique, l’Europe et l’Océanie, et ouvriront une réflexion sur les transmissions mémorielles, les résistances culturelles et la construction des identités à travers les continents.
Rejoignez-nous pour cette soirée d’échanges et de partage autour de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie, où les voix du passé résonneront pour éclairer nos interrogations d’aujourd’hui.
avec
Isabelle MERLE, Directrice de recherche au CNRS, historienne de la colonisation et spécialiste de l’histoire du Pacifique
L’Algérie et la Nouvelle-Calédonie ont été les deux seules colonies de peuplement reconnues comme telles par la France sous le Second Empire colonial entre 1830 et 1946. Leurs destins respectifs, quoique que très différents, sont liés à la fois par les stratégies d’appropriation foncières et les modèles d’implantation coloniales déployés par la France dans ces deux colonies, mais aussi par le transfert d’hommes algériens déportés ou transportés en Nouvelle-Calédonie qui ont laissé des traces ou s’y sont installés.
Caledoune est resté dans la mémoire algérienne comme un lieu de bagne et d’exil. Les Algériens, conduits de force en Nouvelle-Calédonie, ont cultivé la mémoire du pays d’origine et l’ont transmise à leurs descendants qui, aujourd’hui, revendiquent leur filiation algérienne.
Cette conférence propose d’évoquer les trajectoires de l’exil à travers le destin de deux hommes, l’un, déporté politique, célèbre et issue de la grande famille Mokrani à la tête de l’insurrection de Kabylie en 1871, l’autre, bagnard et d’humble condition. A travers l’étude de ces trajectoires, se dessinent les logiques d’expropriations foncières que l’État français mène à l’encontre des Kanaks et qui trouvent leur source d’inspiration dans l’Algérie coloniale.
L’atelier parent enfant sera l’occasion pour les spectateurs de partager en famille un temps privilégié avec une comédienne des Tréteaux de France. À travers des exercices théâtraux ludiques et collectifs, les participants seront sensibilisés à l’histoire de Mon petit cœur imbécile et à la forme artistique singulière des créations d’Olivier Letellier : le théâtre de récit.
Venez vous essayez aux arts plastique avec l’atelier de samedi ! Avant le spectacle, retrouvez Souad Sefsaf, scénographe du spectacle, pour un atelier d’initiation à l’art plastique et à la scénographie, autour du décor de Malik le Magnifik.
Le Théâtre vous propose ensuite un Choco-goûter juste avant le spectacle.
Attention, les places sont limitées et conditionnées à la venue au spectacle.
En France, 80 % des poules pondeuses sont élevées en batterie. Pourquoi une poule serait-elle plus heureuse de se satisfaire de ses 750 cm2 d’espace de vie réglementaires (soit à peine plus d’une feuille A4) que Bill Gates, l’un des hommes les plus riches du monde, de ses 1 750 m2 ? Qui, de l’œuf ou de la poule, a les conditions de vie les plus enviables ? Comment en arrive-t-on, en France, à manger près de 230 œufs par an ?
Chaussé de bottes blanches en caoutchouc et arborant sa plus belle cravate, le professeur Rouger déploie ses connaissances béton et ses raisonnements absurdes. Dans cette conférence-spectacle aux allures très scientifiques, le spécialiste part du principe que les poules ont un libre-arbitre et, par conséquent, qu’elles choisissent leurs conditions de vie. Avec son humour décapant, l’auteur-interprète rencontre le succès partout en France depuis la création en 2014 de ce spectacle tout-terrain, qu’il prend plaisir à aiguiser au fil du temps, pour le rendre toujours actuel. Depuis son apparition, il y a 10 000 ans, jusqu’à aujourd’hui, la poule domestique a beaucoup à nous dire…
Comment porter les voix de ces centaines de Français·es, anonymes, oublié·es et délaissé·es par le gouvernement de Vichy ? Comment les incarner ? Julie Bertin et Jade Herbulot nous plongent au cœur de ces drames intimes qui se sont joués pendant la Shoah en France. Convaincu·es de l’injustice de leur sort, des centaines de juifs et juives écrivent au maréchal Pétain pour lui demander la libération de leurs proches ou le droit d’exercer leur métier. Implacable, l’administration répond systématiquement par fin de non-recevoir.
Sur le plateau, quatre actrices et acteurs de plusieurs générations portent ces bouleversants fragments de vie. Le théâtre comble les creux laissés par l’Histoire et tricote le fil de la réalité avec celui de la fiction. Le hors-champ de ces lettres s’invente sous nos yeux et la vie jaillit, à hauteur d’humain. Reconnues depuis près d’une décennie pour leurs spectacles tissant récits politiques, historiques et intimes, Julie Bertin et Jade Herbulot font de nos héritages historiques une matière sensible. Elles font résonner avec une grande puissance les voix du passé et font émerger les questions que celles-ci nous posent aujourd’hui dans toute leur acuité.
Ils et elles mettront à l’honneur la mémoire de Toussaint Louverture, esclave affanchi, général et homme politique qui proclama, en 1801, l’indépendance de Haïti, ainsi que l’œuvre de Maryse Condé, écrivaine et journaliste guadeloupéenne disparue en avril 2024, de Gerty Dambury, d’Aimé Césaire, de Frantz Fanon, Pierre Gope et d’autres.