Aligator
Dans le large spectre de la chanson française, Aligator investit le terrain de la world-electro.
Les influences d’Aligator, de Dead Can Dance à Nusrat Fateh Ali Khan, ouvrent grand le champ des possibles. Les chansons sont des décors, des horizons naïfs tracés à la craie sur un tableau noir. Il s’en dégage une poésie douce-amère, un lyrisme oriental et un rayonnement électromagnétique. Finement travaillées, elles sont la rencontre des pôles, le meilleur des deux mondes…
Onirisme et réalisme d’écriture où la poésie – en français, en kabyle et en arabe – parle d’altérité, d’émancipation, de décolonisation, de combats, d’anti-héros et d’espérance. Un flirt transgressif qui nous mène de deltas en détroits, à la croisée des chemins entre accents traditionnels et résonances électroniques. Aligator, c’est une odyssée au cœur de l’atome, si la fibre est zen, l’énergie est nucléaire. Une formation qui sonne, entonne et cartonne. Un cirque musical à l’émotion festive.