Bibi
Entouré de ses copains, Bibi fête son anniversaire et raconte sa jeunesse : la famille, l’école, les premiers amours…
Mais derrière la bonhomie et la naïveté, la colère gronde : Bibi dit la misère de son enfance, les filles qu’on désire, et parle de son père, tellement aimé et tellement haï.
La rencontre des comédiens de l’Oiseau-Mouche – compagnie professionnelle qui réunit des personnes en situation de handicap – et de Sylvain Maurice se place sous le signe de Charles Pennequin, dont le spectacle s’inspire très librement. Bibi est un projet où les corps parlent à travers des saynètes décalées, un peu à la manière de Jacques Tati. Pourtant, derrière le rire, Bibi est aussi un projet qui fait place à la colère : celle « des âmes simples » que l’auteur décrit aussi comme un « populo très tranquille, pas méchant pour un sou, la petite sottise de notre temps ». Bibi est une tentative de faire spectacle avec et pour les sans-voix.