Là où je croyais être il n’y avait personne
Perdu au milieu de nulle part, il y a un bal. Dans ce bal, il y a Bertrand et Anaïs. Ils sont à la recherche d’une idole, et la trouvent en la personne de Marguerite Duras, qui semble habiter le bal inhabité.
Les metteur.e.s en scène Anaïs Muller et Bertrand Poncet n’ont pas hésité à mélanger le vrai au faux, leurs propres vies et la pure fiction pour créer leurs personnages de scène, déjà présents dans le cycle Les Traités de la perdition dont Là où je croyais être il n’y avait personne est le deuxième volet. Alors que Bert et Ange jouaient à faire du théâtre pour tromper l’ennui et devenir d’autres personnes dans Un jour j’ai rêvé d’être toi , les voici de nouveau mettant de côté fantasmes fanés et vies rêvées pour commencer à écrire une histoire qui leur est propre.
Lors d’un bal, alors qu’ils sont à la recherche d’une idole, c’est Marguerite Duras descendue du ciel qui vient leur porter secours. Le duo tente alors de voir le monde à travers les yeux de l’écrivaine et de l’entendre depuis sa perspective pour comprendre enfin ce que peut avoir en tête celui qui se met à écrire.