La Princesse de Clèves
Une somptueuse Carte du tendre, sous une constellation d’imparfaits du subjonctif.
Seul en scène, un homme en costume de cour du XVIIe siècle raconte la passion malheureuse de la Princesse de Clèves pour le Duc de Nemours. Cet homme, c’est Marcel Bozonnet. Le comédien et metteur en scène, ancien administrateur de la Comédie française, est tombé amoureux de l’œuvre de Madame de La Fayette il y a plus de vingt ans. Depuis, chaque année ou presque, il remonte sur scène avec ce menuet raffiné où valsent les amours platoniques, les passions secrètes, la jalousie, la vertu et la mort.
Avec une parfaite maîtrise de jeu et un timbre racé qui conviennent à la syntaxe de l’époque, il fait entendre la langue subtile et claire du roman. À ce style, qu’un ancien président avait jugé élitiste et poussiéreux, Marcel Bozonnet rend ici le plus beau des hommages.