• L’Avare

    texte Molière
    mise en scène Clément Poirée

    Où en sommes-nous aujourd’hui de l’avarice ? Clément Poirée s’empare de la célèbre comédie de Molière pour interroger notre rapport contemporain à la dépense, à la sobriété et à l’épargne, dans un dispositif inédit qui invite le public à apporter costumes et accessoires de jeu.

    Formé auprès de Michel Bouquet et acteur au théâtre comme au cinéma, John Arnold rêvait d’incarner Harpagon, le plus célèbre radin de l’histoire du théâtre. À force de vouloir protéger sa cassette et ses dix mille écus d’or, Harpagon devient fou. L’avarice n’est-elle pas d’ailleurs l’un des sept péchés capitaux ? Mais dans un monde abîmé par la surconsommation, l’esprit de sobriété trouve ses lettres de noblesse. Sur le modèle de l’économie circulaire, que serait donc un « spectacle circulaire » ?

    Clément Poirée, directeur du Théâtre de La Tempête, s’amuse en imaginant une mise en scène elle-même frugale de L’Avare, en phase avec les préoccupations de notre temps. Troupe en sous-vêtements et étagères vides sont les premiers ingrédients de cet Avare en mode décroissance. Le reste, c’est au public de l’apporter ! Cette raquette qui traîne dans votre garage, cette chemise qui encombre votre placard ? Les acteur·ices en feront leur miel ! Chaque soir, troupe et public construisent collectivement le spectacle. Dans la droite lignée de la commedia dell’arte, la joie de l’improvisation, la force de l’esprit de troupe et le goût du jeu redonnent tout son éclat à cette pièce mythique du répertoire.

    Création
    Théâtre | Pass Tribu
    Dès 12 ans |
    Grande salle numérotée | 2h | création
    • jeu. 21 nov. 24 : 19h30
    • ven. 22 nov. 24 : 20h30
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    Distribution

     

    avec John Arnold, Mathilde Auneveux, Pascal Césari, Virgil Leclaire, Nelson-
    Rafaell Madel, Laurent Ménoret, Marie Razafindrakoto, Anne-Élodie Sorlin
    collaboration artistique Pauline Labib-Lamour
    scénographie, accessoires Erwan Creff ou Caroline Aouin
    lumière Guillaume Tesson* ou Marine David
    costumes Hanna Sjödin* ou Camille Lamy* ou Malaury Flamand
    musique et son Stéphanie Gibert* assisté de Farid Laroussi
    maquillage et perruques Pauline Bry-Martin* ou  Sylvain Dufour
    régie générale et plateau Yan Dekel
    habillage Émilie Lechevalier ou Solène Truong
    administration Augustin Bouchon, Guillaume Moog, Fanny-May Gilly, Maylis Le Texier, Marie Alaux
    presse Pascal Zelcer
    *concepteur-rices

    Coproductions
    Théâtre de la Tempête, subventionné par le ministère de la Culture et la région Ile-de-France, soutenu par la ville de Paris ; en coproduction avec le Théâtre de la Manufacture – CDN Nancy Lorraine et la CREA – Coopérative de Résidence pour les Écritures et les Auteurs-rices – Mont-Saint-Michel – Normandie avec le soutien du Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN, de l’École de la Comédie de Saint-Étienne/DIÈSE# Auvergne Rhône-Alpes, du dispositif d’insertion de l’École du Nord et de la Région Ile-de-France
    © Fanchon Bilbille

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    La presse

     

    « Joué avec presque rien et des costumes en train de se fabriquer en direct, l’Avare renait porté par de vifs et jeunes comédiens » Fabienne Pascaud, Télérama 

    « Clément Poirée, donne un coup de jeune au chef-d’œuvre de Molière.  Un Avare  réinventé jusqu’à son final plein de surprises » Philippe Chevilley, Les Echos 

    « On rit, on tremble, les irrésistibles répliques de 1665 font mouche. Dans le rôle d’Harpagon, John Arnold magistral impose un homme complexe, un ogre rival de son fils et un être humain bouleversant » Armelle Heliot, La sélection théâtrale 

    « Un spectacle brillant et généreux ! »  Marie-Céline Nivière, L’œil d’Olivier 

    « Un spectacle inventif, follement drôle et intelligent. » Sylvie Boursier, Un fauteuil pour l’orchestre 

    « Un spectacle participatif et moderne : Dans cette version audacieusement réinventée de L’Avare de Molière, Clément Poirée nous propose une relecture percutante de cette comédie intemporelle, en la confrontant aux enjeux contemporains de la décroissance et du partage » Frédéric Bonfils, Foud’art

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